La technologie numérique est essentielle aux économies modernes et peut offrir de nouvelles voies de développement. C’est un catalyseur qui ouvre des opportunités dans un large éventail de secteurs, de l’agro-industrie à la vente au détail, en passant par le transport et le secteur manufacturier. Les entreprises axées sur la technologie sont de plus en plus courantes dans les portefeuilles d’investissements dans les marchés émergents. 

Un domaine qui a connu une croissance exponentielle au cours de la dernière décennie est celui des plateformes de travail numériques. Grâce à ces plateformes, les travailleurs sont en mesure de fournir individuellement leurs services à des entreprises ou à des particuliers contre rémunération. Selon certaines estimations, il y a jusqu’à 40 millions de travailleurs utilisant ces plateformes dans les pays du Sud, et on estime que d’ici 2025, un tiers de toutes les missions de travail seront établies à travers ces plateformes numériques. Ces dernières contribuent au développement durable par la création d’emplois, en particulier dans des marchés où le chômage et le degré d’informalité sont élevés. 

La création d’emplois étant l’un des principaux objectifs de SIFEM, ces plateformes de travail font aujourd’hui partie de son univers d’investissement.  Cependant, cette forme de travail n’est devenu courante qu’au cours de la dernière décennie et il existe donc peu de lignes directrices relatives aux meilleures pratiques en matière de conditions de travail, de protection sociale et de sécurité des travailleurs.  

Cette note de bonnes pratiques vise donc à donner des conseils en matière de plateformes de travail aux institutions de financement du développement (IFD), aux gestionnaires de fonds et aux spécialistes de l’impact, en mettant l’accent sur les plateformes numériques qui relient l’offre et la demande de main-d’œuvre. Il aborde deux questions clés : pourquoi le travail par le biais de plateformes est-il important pour le développement et que peuvent faire les investisseurs pour atténuer les risques qui lui sont associés ?  

Jörg Frieden, président du conseil d’administration de SIFEM : « Je suis très heureux du résultat de la collaboration avec les partenaires BII et Ergon. Nous fournissons des conseils pour le respect des droits et des conditions de travail des travailleurs vulnérables. Je ne peux pas imaginer un meilleur usage de notre influence en tant que fonds public investissant dans des entreprises privées. » 

Contact: Mirjam Garzon, Deputy Head Business Services Management, mirjam.garzon@sifem.ch, +41 79 660 35 49 

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